Toc toc toc, me revoilà ! De retour après une longue période de silence, avec dans ma besace une activité manuelle de toute beauuté !
Nous étions début mai à Strasbourg pour le mariage de ma belle-sœur. Plusieurs personnes ont été mis à contribution pour l’occasion : décoration de la salle pour une tante et des collègues de la mariée, préparation du repas pour Monsieur Papa et sa mère, baby-sitting pour d’autres oncles et tantes. Pour ma part, ma mission consistait à ramener le champagne et m’occuper du livre d’or. Et c’est précisément de ce dernier dont il est question aujourd’hui. Ma belle-sœur et son mari forment ce que l’on appelle communément aujourd’hui un couple de gamers. Ils souhaitaient donc un album à leur image, qui reprendrait les licences auxquelles ils jouent depuis toujours. Alors prends ta colle, tes strass et ton papier, et level up tes skills scrapbooking avec moi !
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Pokémon, je gère, après tout c’est un peu le jeu de mon adolescence, mon premier ! Moi aussi un jour j’ai voulu être le meilleur dresseur et me battre sans répit, et je me rappelle encore à quel point j’étais contente d’avoir terminé la cartouche bleue avec mon Tortank et mon Léviator n°100. Mais revenons à nos Wattouats et autres Lainergies. Je n’ai pas cherché bien loin pour trouver les vedettes de ce thème, j’ai pris les trois starters de la première génération, Bulbizarre, Salamèche et Carapuce, et bien entendu Pikachu. Un Pikachu qui surgit des hautes herbes, une Pokéball laissant s’envoler des petits cœurs, un tableau de famille avec une petite déclaration d’amour (une touche cucu nian nian ne fait jamais de mal), et le tour est joué. Le tout dans des tons rouges, verts, blancs et jaunes.
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Le livre devait également contenir quelques pages Yôkai Watch, essentiellement avec Jibanyan. Et merde, un truc de jeunes que je ne connais pas alors que je n’ai même pas trente ans. Dans les dents. Mais ma nièce est fan de cette série et bassine régulièrement ses parents avec, sa mère lui a même fait un gâteau Jibanyan avec des décors en pâte à sucre pour son anniversaire, donc impossible de passer à côté. Pour cette série, il nous faut de la déco à base de chat (en papier hein), des tons rouges, jaunes, violets et bleus.
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Passons au thème suivant, incontournable depuis plus de trente ans : Je suis un personnage devenu la mascotte de Nintendo, facilement reconnaissable à ma moustache, ma salopette bleu, mes gants blancs et ma casquette rouge. Je délivre régulièrement une petite pimbêche d’une méchante tortue rousse à picots et ingurgite pour cela de nombreux champignons tout au long de l’aventure (les enfants, la drogue c’est mal). Je suis le plombier le plus célèbre du monde et paraît plus vieux que je ne le suis en réalité. Je suis ? Je suis ? Mario ! Point de prise de risque pour cette licence, j’ai choisi d’imprimer directement les éléments du jeu (murs de briques, étoiles et fleurs) sur du papier Canson et de les coller.
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Autre univers mythique : The Legend of Zelda, un univers qui m’est familier mais sans plus. Je boude ce jeu depuis que je suis restée bloquée sur Ocarina of Time quand j’étais gamine (ah ça vous change des Pokémon ma p’tite dame), mais hors de question que l’on y joue si je ne suis pas là ! Pour ce thème, reprendre un petit Link, son épée et son bouclier, Navi et son fameux Hey Listen, ainsi qu’une partition d’ocarina pour les mélomanes. Coup de chance ce jour-là, un petit bébé d’un mois était cosplayé en Link et possédait même sa petite épée, qui fait désormais partie du livre d’or.
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Phoenix Wright : J’y ai joué quelques temps sur 3DS, et puis entre les cours, les stages et les mémoires…j’ai dû rangé ma console. Pourtant c’est le genre de jeux pas contraignant, celui qui peut être arrêté à tout moment, ou du moins qui ne nous oblige pas à y passer une soixantaine d’heures pour le terminer, il suffit juste de pas lancer une nouvelle affaire une fois la précédente résolue. J’ai légèrement manqué d’inspiration pour ce thème, j’ai donc repris les éléments qui m’avaient le plus marquée : l’idée du coffre fort et des chaînes qui se détachent à mesure que Phoenix approche de la vérité, le célèbre Objection !, interjection indispensable pour briller au tribunal, et enfin les couleurs de la tenue de Maya associées au look de son collier.
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D’autres jeux composent ce livre d’or mais n’ont pas été aussi travaillés que les premiers par manque de temps : Fire Emblem, Animal Crossing et Kirby.
Avec tous les papiers accumulés depuis des mois, j’ai pu commencer quelques pages sans souci, le plus dur étant de trouver des idées. D’autres achats sont venus se greffer au fur et à mesure de la création de l’album, comme des stylos de couleur capables d’écrire sur du papier noir, ou encore du masking tape pour coller les photos de façon originale. Pour habiller les pages autrement que par des personnages et des décors en papier, je me suis inspirée des éléments de décorations des Bullet Journals, un phénomène à la mode qui consiste à organiser sa vie sur papier mais de façon bien plus ludique qu’un agenda ou qu’une simple To Do List.
Deux difficultés majeures dans ce projets : la première, c’est que je m’attendais à recevoir un livre blanc. J’avais déjà commencé à plonger dans les tréfonds de Pinterest et m’imaginais déjà donner un aspect vieilli à mes pages à l’aide d’un sachet de thé ou d’un briquet. Try again !
La seconde, c’est qu’il n’est pas simple de faire du scrapbooking sans avoir les photos au préalable. Il a fallu faire plusieurs gabarits aux dimensions des polaroids et les placer sur chaque page pour savoir si je n’en faisais pas trop. C’est assez fastidieux mais c’est faisable. Au final, j’ai pu sortir une vingtaine de pages sur lesquelles les invités ont pu gribouiller et coller leur photo !
J’ai fait du mieux que j’ai pu et je suis contente que ce livre ait plu aux invités, ces longues soirées passées de découpage et de collage n’auront pas été vaines ! Si cet article vous a plu, n’hésitez pas à le partager et à liker ma page Facebook, d’autres photos vous y attendent. Je vous invite également à faire un tour sur la page de ma belle-soeur, de la Team Shiki. À bientôt !