Cette année, les fêtes johanniques n’ont pas eu lieu début juin mais mi-mai, à cheval entre le mariage de ma belle-sœur et notre weekend au Touquet. L’année dernière, j’avais réalisé une cape à capuche pour que ma puce puisse crâner sur le marché, du haut de ses neuf mois, et suffisamment grande pour qu’elle puisse la réutiliser l’année suivante. J’avais bien galéré pour lui coudre cette cape : terminée in extremis deux heures avant de partir, c’est avec des yeux de panda que je partais parader sous un soleil de plomb. Je me vois encore dire « Plus jamais je ne m’y prendrai la veille pour le lendemain ». Cette année donc, je me suis améliorée : j’ai commencé à lui confectionner cette petite robe non pas un mais deux jours avant les fêtes, youhou !

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Il paraît que chaque tricoteuse / couturière possède son projet boulet, un projet que l’on commence, puis que l’on met de côté et que l’on reprend de temps en temps. Mon boulet à moi n’était pas vraiment compliqué à réaliser, et pourtant il m’a pris cinq mois.

J’avais entrepris de confectionner des housses de coussins pour terminer le nouveau salon de ma sœur, et caressais l’espoir de les lui offrir à Noël. Ja. Ja. Ja.

C’était sans compter la tornade Louloute. Les bébés, c’est mignon au début, quand ils dorment plus qu’ils ne sont éveillés…mais ça ne dure pas. Bref ! Je devais réaliser quatre coussins : deux carrés bleus avec boutons et deux rectangulaires, un gris et un moutarde à motifs scandinaves sans bouton, le tout avec passepoil si possible. A priori rien de bien sorcier.

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